: Gina
: Il y a une odeur vraiment étrange...
: Gina
: Mais je ne peux pas dire ce que c’est ni d’où ça vient exactement...
: Tante Kate
: Gina, essaye de rester calme.
: Gina
: Non, ce n’est vraiment pas normal.
: Gina
: Ça vient de la porte de derrière !
: Gina
: Juste à côté de la chambre d’Ana.
: Tante Kate
: Laisse sa porte fermée. Ne va pas dehors.
: Tante Kate
: Qu’est-ce que ça sent ?
: Gina
: Un peu pourri mais aussi comme des produits chimiques.
: Gina
: Ça sent plus fort.
: Tante Kate
: Es-tu à côté de la cuisine ?
: Tante Kate
: Va chercher une serviette humide à l’étage.
: Tante Kate
: Mets-la sur ton visage.
: Tante Kate
: Attends-moi.
: Gina
: Qu'est-ce que c'est ?
: Tante Kate
: Je ne sais pas. Je serai là dans quelques minutes.
: Gina
: Je dois la déplacer.
: Tante Kate
: Non. Ne la touche pas. Ne t’approche pas d’elle.
: Gina
: Je ne peux pas la laisser être empoisonnée.
: Tante Kate
: Écoute-moi. Reste en dehors de sa chambre.
: Gina
: D’accord, j’ai vérifié.
: Gina
: Il y a quelque chose qui coule depuis la porte.
: Tante Kate
: Qu’est-ce que c’est ?
: Gina
: Ça ressemble à une petite boîte. Je peux la voir depuis la fenêtre à l’étage.
: Tante Kate
: Une boîte ?
: Gina
: Avec du gaz qui fuit.
: Gina
: Je reviens dans une seconde.
: Tante Kate
: Que se passe-t-il ?
: Tante Kate
: Gina. Reste à l’étage. Respire à travers la serviette.
: Tante Kate
: Que se passe-t-il ?
: Gina
: J’ai amené Ana à l’étage.
: Tante Kate
: Tu ne dois pas t’approcher d’elle.
: Gina
: Je ne le suis pas.
: Tante Kate
: Ne bouge pas. Je sors de l’autoroute.
: Tante Kate
: Je suis là dans trois minutes.
: Gina
: OK, je viens de sortir pour prendre la boîte.
: Gina
: J’ai couru jusqu’au bord de la propriété, et je l’ai jetée au-dessus de la crête.
: Gina
: Je suis rentrée.
: Gina
: L’odeur est moins forte maintenant.
: Gina
: Je n’ai vu personne quand j’étais dehors.
: Gina
: Mais j’ai l’impression que quelqu'un me regardait.
: Gina
: Ils disent que c’est vrai.
: Gina
: On sait quand on est surveillé.
: Gina
: L’odeur s’estompe.
: Gina
: Qu’est-ce que c’était ?
: Gina
: L’odeur, qu’est-ce c’était ?
: Gina
: Dis-moi, que se passe-t-il ?
: Mme Kelb
: Gina. Tu es là ?
: Mme Kelb
: Kate nous a dit qu’Ana était malade.
: Mme Kelb
: Nous sommes sur le chemin du retour en ce moment.
: Gina
: Oui. Est-ce que tante Kate est avec vous ?
: Mme Kelb
: Non, je viens de parler avec elle.
: Gina
: Avez-vous envoyé des agents de la lutte contre les maladies ?
: Mme Kelb
: Kate a contacté certaines personnes que nous connaissons.
: Gina
: Pourquoi essayent-ils de me tuer ?
: Mme Kelb
: Je suis sûre qu’ils n’essayent pas de te tuer.
: Gina
: Comment puis-je être sûre que vous êtes vraiment Mme Kelb ?
: Mme Kelb
: Gina, s’il te plaît. Tu dois rester calme.
: Mme Kelb
: Tu dois faire preuve de maturité.
: Gina
: Je me sens assez mature.
: Gina
: Mais j’ai aussi l’impression que des gens essayent de nous tuer.
: Gina
: Ça ne vous inquiète pas ?
: Gina
: Ce n’est pas simplement moi qu’ils essayent de tuer.
: Mme Kelb
: Gina, reste calme.
: Gina
: Je suis assise dans la salle de bain à l’étage.
: Gina
: Avec votre fille sur mes genoux.
: Gina
: Tenant une serviette sur nos visages.
: Mme Kelb
: Personne n’essayait de vous empoisonner.
: Mme Kelb
: Ils ont probablement introduit un agent chimique dans la maison pour aider à contenir l’infection.
: Mme Kelb
: C’est la première étape dans le processus de décontamination.
: Gina
: Ça sentait très mauvais.
: Mme Kelb
: Je sais, oui.
: Gina
: À tel point que si nous avions continué de respirer ça, nous serions mortes.
: Gina
: Votre fille et moi.
: Gina
: J’ai l’impression que ça pouvait nous déchirer les poumons.
: Mme Kelb
: Non, tu peux respirer sans crainte.
: Gina
: Et pourquoi ne me parlent-ils pas ?
: Gina
: Pourquoi ne m’ont-ils pas prévenue de ce qu’ils faisaient ?
: Gina
: Peut-être auraient-ils pu me dire qu’ils s’apprêtaient à introduire un produit chimique...
: Gina
: Avec une odeur de mort, mais que c’était sans danger pour nous...
: Mme Kelb
: Ils devraient essayer pour te mettre plus à l’aise. Mon mari va les appeler.
: Gina
: Puis-je parler à ma tante ?
: Mme Kelb
: Je crois qu’elle parle actuellement avec des amis de la lutte contre les maladies.
: Mme Kelb
: Pour déterminer comment va se dérouler la quarantaine.
: Gina
: Comment les gens sur la pelouse sont-ils arrivés si vite ?
: Mme Kelb
: Ils travaillent à l’université. Très proche.
: Gina
: Et comment avez-vous su qu’ils nous avaient gazés ?
: Mme Kelb
: Que veux-tu dire ?
: Gina
: J’ai dit qu'ils avaient essayé de me tuer. Je n’ai pas parlé de gaz.
: Mme Kelb
: J’ai supposé.
: Gina
: Leur avez-vous dit de me gazer ?
: Gina
: Ils l’ont fait de leur propre chef ?
: Mme Kelb
: C’est la première étape logique.
: Gina
: Je ne vous crois pas.
: Gina
: Je crois que vous n’êtes pas vraiment Mme Kelb.
: Mme Kelb
: S’il te plaît, Gina. Ne sois pas hystérique. Il faut avoir les idées claires.
: Gina
: J’ai les idées claires.
: Gina
: Je pense que vous êtes une des personnes sur la pelouse.
: Gina
: Je pense que vous venez d’essayer de me tuer.
: Mme Kelb
: Non, ma chérie. Je suis Mme Kelb.
: Gina
: Que portait Ana lorsque vous êtes partie ?
: Mme Kelb
: Le pyjama avec les pingouins.
: Gina
: Qu’y a-t-il écrit dessus ?
: Mme Kelb
: Faites la fête sur la banquise.
: Gina
: Vous êtes Mme Kelb.
: Gina
: Donc vous êtes une des personnes dehors.
: Gina
: Pourquoi essayez-vous de me tuer... et votre fille avec ?!
: Mme Kelb
: Ce n’est pas le cas. S’il te plaît, ne bouge pas. On va t’aider.
: Gina
: Connaissez-vous le mot Klamsa ?
: Mme Kelb
: Reste où tu es.
: Gina
: Ça veut dire menteur. C’est ce que votre fille me dit.
: Gina
: Chaque fois que vous me dites quelque chose qui n’a aucun sens.
: Gina
: Elle me murmure : Klamsa.
: Mme Kelb
: Ça ne veut rien dire.
: Gina
: Si vous ne me laissez pas parler à ma tante, je vais sortir d’ici.
: Mme Kelb
: Ta tante est actuellement au téléphone. Pour essayer de te sauver la vie.
: Mme Kelb
: Un enfant avec de la fièvre ne sait pas si je suis en train de te mentir au téléphone.
: Gina
: Vous devez me dire la vérité.
: Mme Kelb
: S’il te plaît, essaye d’être raisonnable.
: Mme Kelb
: Je comprends, tu dois te sentir dépassée.
: Gina
: Dites-moi la vérité, maintenant.
: Mme Kelb
: Tout ce que je t’ai dit est vrai.
: Gina
: Non, vous mentez.
: Gina
: Si vous ne commencez pas à dire la vérité, je prends cet enfant et je cours...
: Gina
: Aussi loin que possible.
: Mme Kelb
: Je vais te dire la vérité.
: Mme Kelb
: Tu vas mourir ce soir.
